Juin 2019
Auteure Sophie CAVALIERO Format Bilingue (français / anglais) 350 pages / couleur 23cm x 23cm Parution juin 2019 Édition iKi Éditions
Neko est le mot japonais pour désigner le mot chat.
« De nos jours, tout le monde passe son temps à chercher son intérêt tout en évitant ce qui est à son détriment ; il faut donc posséder une forte conscience de soi-même, à l’égal des détectives et des voleurs. L’homme d’aujourd’hui passe ses journées à s’agiter en tous sens et à faire ses petites besognes secrètes, et il ne s’arrête que dans la tombe. C’est la malédiction de la civilisation. C’est on ne peut plus stupide. (…). Jadis, on enseignait aux gens à s’oublier, mais aujourd’hui on leur enseigne le contraire. C’est pourquoi il n’y a plus de temps pour la paix de l’âme, on est perpétuellement en enfer. Le meilleur remède en ce monde consiste à s’oublier. » Sôseki Natsume, Je suis un chat
Cette citation extraite de Je suis un chat, célèbre roman de Natsume Sôseki révèle l’importance et la nécessité d’avoir parfois le point de vue d’un chat sur notre monde. Les chats ont toujours joué un rôle important dans la culture japonaise, du maneki-neko à Hello Kitty, du livre Le Chat, son maître et ses deux maîtresses écrit par Junichirô Tanizaki aux chats du studio Ghibli, de Chiro, le chat du photographe Nobuyoshi Araki à Sasuke, le chat perdu et retrouvé d’un autre photographe Masahisa Fukase, exposé récemment aux Rencontres d’Arles et à Kyotographie.
Neko project est donc né de cette histoire d’amour ininterrompue entre les chats et le Japon. Ajoutez à cela, la photographie, une autre histoire d’amour pour les japonais et vous obtenez la recette de ce projet.
Début novembre 2017, nous avons lancé un appel à projet à tout notre réseau de photographes japonais (créé au moment de l’écriture de Révélations aux éditions Le Lézard Noir plus ceux des membres du jury) – il s’agissait pour les photographes de proposer un projet photographique sur la thématique du chat. Le chat est un sujet difficile à photographier, tant par son caractère (le chat ne fera jamais ce qu’on lui demande) que par sa tendance à être trop mignon. Nous tenions donc là un challenge de taille pour les photographes japonais et une opportunité de les réunir et de les exposer autour d’une thématique.
A cet appel, 87 photographes ont répondu, formant ainsi une proposition photographique de qualité, avec des visions variées et passionnantes sur notre monde comme Sôseki nous le proposait dans son livre Je suis un chat. Le jury s’est réuni l'été 2018 pour non seulement choisir un Top Ten mais également pour donner ses coups de coeur. Ne pouvant pas éliminer de projets, nous décidons de tous les inclure dans l'ouvrage.
Ce projet a donné naissance à 15 expositions en Europe de 2019 à aujourd'hui.
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COIN PRESSE
De fascinatie van Japanners voor katten is geen verzinsel. Naast bekende Japanse katten als Hello Kitty duiken de dieren ook op in eeuwenoude mythes of folklore. Voor The Neko Project plaatsten verscheidene Japanse fotografen dan ook een kat voor de lens.»
Denk Japan en katten, en de kans is groot dat tekenfiguurtje Hello Kitty het eerste is dat je te binnen schiet. Dat, én de vele kattencafés die het land rijk is. Maar de fascinatie voor deze wandelende haarballen gaat nog veel verder. Katten worden in Japan beschouwd als ware goden. Kijk maar eens naar het Neko-project van Japan-kenner en kattenliefhebster Sophie Cavaliero. In een open oproep vroeg de Franse schrijfster verschillende Japanse fotografen om ’s lands liefde voor het poezenbeest vast te leggen. Het resultaat van meer dan 80 beelden is binnenkort te zien in de Antwerpse galerij IBASHO.
Als het van de Antwerpse galerie Ibasho afhangt, hoort niet alleen het wereldwijde web katten toe, maar mag de harige viervoeter ook wellustig spinnend de kunstwereld veroveren. Een nieuwe groepstentoonstelling over katten in Japan maakt deel uit van The Neko Project, een fotografieproject rond ’s werelds geliefdste huisdier.
C’est une des énigmes de notre époque: pourquoi diable les chats, ces animaux de compagnie qui passent 15 heures par jour au même endroit sur canapé, ont-ils autant de succès sur Internet? Le décès de Grumpy Cat, la star féline à la lippe boudeuse, le mois dernier, a fait la une. Les scientifiques se penchent sur le comment du pourquoi ce quadrupède a conquis le net après avoir été un des modèles de prédilection des artistes. Au Japon, où Hello Kitty, les bars à chats et la chaîne de télé pour chats sont les facettes de cet engouement, il est aussi la star des photographes. La galerie Ibasho à Anvers présente le travail d’une poignée d’entre eux sous le titre de Neko, chat en japonais. L’occasion de voir des lolcats ailleurs que sur Internet. »
"Peut-on imaginer se rendre au Japon sans voir de chat (neko) ? Autant a-t-on plus de chance de croiser un rat qu’un matou dans les rues de Paris, autant les rues japonaises sont un territoire que les félins occupent si souvent qu’on finit par ne plus prêter attention à leur présence. Et pourtant, ils sont bien là, membres à part entière de la société japonaise, au point que des écrivains, des mangakas, des artistes en ont fait les témoins de notre monde. En partant de ce constat, Sophie Cavaliero a choisi de monter son Neko Project en faisant appel à des photographes japonais afin qu’ils témoignent de cette incroyable présence féline."
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« À sa façon, chaque photographe fait le portrait de chats, une facette de la vie, un moment spécial de notre existence. Ils sont là face à l’objectif nous questionnant et nous renvoyant à nos propres contradictions et croyances », explique Sophie Cavaliero à Pen.
Dans Neko Project, l’idée n’est pas de compiler des clichés de chats, mignons, atypiques, à la manière du célèbre “Grumpy Cat”, mais d’utiliser ces chats pour en faire la base d’un récit, d’une histoire.
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